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LA RECHERCHE DE L'ABSENCE

 

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Un pomeriggio immobile ed eterno, silenzioso, vuoto. Il cielo e il mare sono una cosa sola. S'alzò il vento, sotto un sole cieco. Ero avvolto dall’atmosfera straziante di un sogno perduto. Oltrepassai due pali piantati nella spiaggia deserta. Come una soglia, invisibile, misteriosa. Oltre solo melma, limo, fango e le urla dei gabbiani. Il vuoto che tutto avvolge e inghiotte, il famelico nulla. L’assenza. Mi fermai a osservare il mio riflesso in una pozza. Ogni riferimento era perduto. Niente indicava una possibile scala. Le distanze erano immisurabili e anche il tempo scorreva diversamente. La linea d'ombra del precoce crepuscolo, trascinata dalle correnti provenienti da nord, andava invadendo la distesa infinita di sabbia ormai deserta. Sospeso tra acqua, cielo e terra, tra il giorno e la notte, in un territorio di mezzo, in un indefinibile limbo. In nessun luogo, in nessun tempo. Il cielo scoloriva. Da rosso a viola, da viola a blu. Poi l'orizzonte scomparve. Nemmeno una nuvola, nemmeno un ombra. Una stella si accese improvvisa e brillante. La notte invase il nulla. E viceversa.

Un après-midi immobile et éternel, silencieux, vide. Le ciel et la mer ne faisaient qu'un. Le vent se leva, sous un ciel aveugle. J'étais enveloppé par l'atmosphère déchirante d'un rêve perdu. Je dépassai deux poteaux plantés dans le sable de la plage déserte. Comme un seuil, invisible, mystérieux. De l'autre côté, seulement de la vase, du loam, de la boue, et le cri des mouettes. Le vide qui englobe et avale tout, le famélique néant. L'absence. Je m'arrêtai pour observer mon reflet dans une flaque. Chaque référence était perdue. Rien n'indiquait une possible échelle. Aucune distance n'était mesurable, et même le temps s'écoulait différemment. La ligne d'ombre du précoce crépuscule hivernal, traînée par les courants venant du nord, envahissait l'étendue infinie de sable, désormais déserte. Suspendu entre l'eau, le ciel et la terre, entre le jour et la nuit, dans un territoire intermédiaire, dans d'indéfinissables limbes. Dans aucun lieu, dans aucun temps. Le ciel se décolorait. De rouge à violet, de violet à bleu. Puis l'horizon disparut. Pas un nuage, pas une ombre. Une étoile s'alluma, soudaine et brillante. La nuit envahit le néant. Et vice-versa.

 

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